LES NUMéROS DU DESTIN

La gare était plongée dans une brume dense, un voilage épais qui absorbait les sons et les lumières artificielles du quai. L’horloge suspendue au-dessus de le pont indiquait minuit, l’heure juste du début du train. Le passager se tenait arrêté, empruntant la voie de l’immense poste de travail d’acier taciturne qui sifflait mollement,

Lorsque la vision s’éteignit, elle était de retour devant son écran. le tarot s’était chassé, mais une autre phrase brillait doucement : ' le tarot est un langage du flux. Chaque carte expose une transparence universelle. ' Maëva ouvrit son carnet pour déceler qu’un nouveau motif avait pris forme sur une page vierge. Ce motif ressembla